TRUCS ET ASTUCES






BRODERIE





Fournitures
Matériel
La toile
La toile Aïda
La toile de lin
Préparation de la toile
Travailler sur un tambour
Travailler sur un métier rectangulaire
Pour agrandir la surface à broder
Le diagramme
Fin du travail
Broder sur du canevas tire-fil
Le lavage et le repassage


Les différents points
Le point d'arête
Le point d'armes simple
Le point arrière
Le point de bouclette
Le point de boulogne
Le point de bourdon
La broderie anglaise
Le point de chaînette
Le point de chausson
Le point coulé
Le point de croix
Le point devant
Le point d'épine
Le point de feston
Le point de grébiche
Le point de Holbein
Le point lancé
Le point natté
Le point de noeud
Le point d'ombre
Le point de Paris
Le point de passé plat
Le point de passé remordu ou empiétant
Le point de piqûre
Le point de poste
Le point Richelieu
Le point de sable
Le point de tige
Le point de vous et moi
Les différents points
coucou
Le point d'armes simple
Le point arrière
Le point de bouclette
Le point de boulogne
Le point de bourdon
La broderie anglaise
Le point de chaînette
Le point de chausson
Le point coulé
Le point de croix
Le point devant
Le point d'épine
Le point de feston
Le point de grébiche
Le point de Holbein
Le point lancé
Le point natté
Le point de noeud
Le point d'ombre
Le point de Paris
Le point de passé plat
Le point de passé remordu ou empiétant
Le point de piqûre
Le point de poste
Le point Richelieu
Le point de sable
Le point de tige
Le point de vous et moi




FOURNITURES
Matériel
Aiguilles N° 22 ou 24
Ciseaux
Coton mouliné
Dé à coudre
Tambour
Toile



La toile
Pour pouvoir faire des points réguliers lorsque l'on brode au point compté, il est préférable d'utiliser une toile prévue à cet effet.



La toile Aïda
L'étoffe la plus facile à travailler pour une débutante est la toile Aïda.
Elle est constituée de groupe de fils, en général quatre, formant un petit damier, sur chaque case duquel le point est brodé.



La toile de lin
D'autres étoffes peuvent être utilisées, telle la toile de lin, avec laquelle les fils de trame et de chaîne s'entrecroisent un à un.
Les points se brodent sur deux fils, horizontalement et verticalement.
Ce type de toile de par son caractère naturel, permet de donner un aspect plus rustique et plus chaud à l'ouvrage.

Le jour ou vous essayerez la toile de lin, vous ne pourrez plus vous en passer; et, vous ne voudrez plus broder sur de l'Aïda et vous resterez alors fidèle à la toile de LIN.

Comme dit le proverbe : "Essayer c'est l'adopter".



Préparation de la toile
Même manipulées avec beaucoup de précaution, la plupart des toiles ont tendance à s'effilocher sur les bords; aussi il est nécessaire de les surfiler au point de surjet avec du fil à coudre avant de commencer.
Balisez votre tissu avec un fil de couleur.
Pour cela divisez en deux le nombre de fils sur la longueur et la largeur de la toile.
Faites un bâti vertical et horizontal dont le croisement vous donnera le centre de l'ouvrage (indiqué sur les diagrammes par deux flèches).
Ces fils seront enlevés une fois l'ouvrage terminé.



Travailler sur un tambour
Le tambour est le métier le plus souvent utilisé pour les ouvrages de petite taille.
Il se compose de deux cercles qui s'emboîtent l'un dans l'autre ; le cercle extérieur est équipé d'une vis qui permet de tendre le tissu.
Les tambours existent en plusieurs tailles, de 10 à 38 cm de diamètre.
On trouve également des tambours avec pied ou à poser sur une table.



1 - Pour tendre votre toile sur le tambour, placez la surface à broder sur le cercle intérieur et enfoncez le cercle extérieur par-dessus en relâchant la vis de tension.
Vous pouvez mettre du papier de soie entre le cercle extérieur et la broderie pour empêcher le tambour de marquer la toile.
Posez le papier de soie sur la toile lorsque vous l'installez dans le tambour, puis déchirez la partie destinée à être brodée.
2 - Lissez la toile en vous assurant que les fils de trame et de chaîne restent bien à angle droit.
La toile doit être tendue de façon régulière.



Travailler sur un métier rectangulaire
Les métiers rectangulaires conviennent mieux pour les broderies plus importantes.
Ils sont formés de deux rouleaux, ou traverses, auxquels sont attachées des bandes de tissu, et de deux barres latérales que l'on insère dans les traverses et qui sont maintenues en place par des chevilles ou des vis.
Ils existent, avec ou sans support réglable, dans diverses tailles que l'on mesure d'après la longueur des bandes de tissu liées aux traverses : de 30 cm à 68 cm.



1 - Pour tendre la toile sur un métier rectangulaire, coupez-la en laissant au moins 5 cm de marge autour de la surface à broder.
Bâtissez un ourlet simple de 12 mm sur les bords supérieur et inférieur et cousez au point de surjet du ruban extra-fort de 2,5 cm de large sur les deux autes côtés.
Faufilez les deux lignes médianes.
En travaillant vers l'extérieur avec du fil extra-fort, assemblez au point de surjet les bords supérieur et inférieur de la toile aux bandes de tissu des traverses.
Insérez les barres latérales dans les fentes et enroulez l'excédent de toile sur une des traverses jusqu'à ce qu'elle soit bien tendue.



2 - Insérez les chevilles ou resserez les vis pour maintenir le métier en place.
Avec du fil très solide, lacez les bords de la toile aux barres latérales à 2,5 cm d'intervalles en tendant le tissu de façon régulière.



Pour agrandir la surface à broder
Il est facile d'agrandir un morceau de toile à broder trop étroit, comme un marque-page, pour le tendre sur un tambour.
On peut utiliser des chutes de tissu de même épaisseur.
Il suffit de couper quatre morceaux aux dimensions requises (adaptées à la fois à la toile de broderie et au tambour) et de les coudre au point de bâti de chaque côté de la toile à broder avant de la tendre sur le tambour de la manière habituelle.



Commencement et terminaison d'une aiguillée
De façon générale, pour commencer ou arrêter le travail, évitez les noeuds.
Au départ, laissez dépasser une longueur de 3 cm de fil derrière et maintenez ensuite ce fil avec les premiers points.
Pour arrêter ou en fin d'aiguillée, glissez le fil sous l'envers des derniers points formés.

Autre possibilité pour démarrer un travail
Mesurer une aiguillée en doublant la longueur du fil, mais en ne mettant qu'un seul fil, enfilez l'aiguillée sans faire de noeud (vous vous trouverez alors avec deux brins de fils).
Passer l'aiguille sous un fil du tissu juste au début de la broderie.
Passer l'aiguille dans la boucle et tirer; de cette façon on pourra commencer la broderie sans faire de noeud.

Nombre de brins pour broder au point compté
En règle générale on brode avec deux brins pour le point compté et un brin pour le point de piqûre.



Le diagramme
Pour la broderie au point compté, un diagramme ou grille sert de modèle.
A chaque couleur de fil correspond un symbole spécifique.
Chaque carré du diagramme marqué par un symbole correspond à un point de croix.
Par conséquent tous les carrés non marqués d'un symbole correspondent au fond du tissu.
Il faut toujours commencer la broderie par le centre, figuré sur le diagramme par des flèches.



Fin du travail
Passer l'aiguille sur l'envers des points sous 3 ou 4 points pour ne pas avoir à faire de noeud.



Broder sur du canevas tire-fil
Le canevas tire-fil est très pratique pour broder à points comptés sur tissu avec une trame irrégulière.
Une fois le motif brodé, on retire le canevas.
Coupez un morceau de canevas avec au moins 5 cm de plus tout autour du motif.
Bâtissez le canevas tire-fil sur le tissu. Retirez les fils de bâti et mouillez le canevas avec précaution.
Tirez délicatement les fils du canevas, un par un avec une pince à épiler.



Le lavage et le repassage
Une fois terminé, l'ouvrage doit être lavé à l'eau froide, utilisez un shampooing doux, sans frotter la surface.
Rincez à l'eau claire, surtout ne le tordez pas.
Laissez sécher à plat sur un linge propre qui absorbera l'excès d'eau.
Ensuite, repassez la broderie sur l'envers avant qu'elle soit complètement sèche, en posant un linge propre sur l'endroit.






LES DIFFERENTS POINTS
Le point de croix
Chaque point se compose de deux points obliques qui se croisent en leur milieu.

Pour faire le point de croix horizontal
Les rangs aller seront éxécutés de la gauche vers la droite et de bas en haut, puis en revenant de droite à gauche et de bas en haut.
Pour le rang aller, lancez le fil dans le sens diagonal, de gauche à droite, en piquant l'aiguille verticalement et en prenant un nombre de fils égal à celui des fils sautés (figure1).
Pour le rang retour, lancez le fil dans le sens diagonal opposé, en faisant des points verticaux qui se superposent aux précédents (figure2).
De cette façon, on obtient des petites croix sur l'endroit du travail et des points doubles verticaux sur l'envers.
Chaque rangée est d'abord faite entièrement de gauche à droite puis de droite à gauche.



Pour faire le point de croix vertical
On l'éxécute de bas en haut et de gauche à droite, en réalisant à chaque fois complétement la petite croix.
Sortez l'aiguille sur l'endroit du travail et faites un point en diagonale vers la droite, en piquant l'aiguille à la verticale et en prenant un nombre de fils égal à celui des fils sautés.
Puis faites le point diagonal vers la gauche, en piquant l'aiguille verticalement et en prenant un nombre de fils double de celui des fils sautés, en sortant ainsi à l'endroit d'où l'on doit partir pour le point suivant (figure3).
A la fin de la rangée, retournez le travail et faites la rangée suivante.



Point de croix diagonal ascendant
Sortez l'aiguille sur l'endroit du travail et lancez la diagonale vers le haut et sur la droite, sortez verticalement vers le bas sur la ligne du point de sortie, réentrez diagonalement vers le haut et sur la gauche.
Sortez horizontalement sur la droite, dans le point d'entrée de la première diagonale, et lancez la seconde diagonale vers le haut et sur la droite.



Que vous travaillez horizontalement, verticalement ou en diagonale, tous les points doivent être croisés dans le même sens.
Il est aussi important, pour la régularité de l'ouvrage, de ne pas tirer sur le coton à broder : le point doit chevaucher 2 fils sans les rapprocher.

Point de croix à double face
Pour ce point, procédez, selon les schémas, en deux rangs aller de gauche à droite et de bas en haut et vice et versa, et en deux rangs retour de gauche à droite et de bas en haut et vice et versa.
En observant les schémas des différents passages, suivez attentivement la numérotation qui vous indique le passage de l'aiguille et par conséquent celui du fil sur l'envers du travail.




Le point de piqûre
Il s'utilise pour souligner un pli, un contour ou une ombre.
Les points sont travaillés sur le même nombre de fils que le point de croix pour former des lignes continues droites ou brisées.
Faites le premier point en piquant l'aiguille au début du tracé, de gauche à droite; passez l'aiguille sous la toile et ramenez-la sur l'endroit à une distance d'un point vers la gauche.
Répétez et continuez ainsi en suivant le tracé.
Pour donner un effet arrondi aux courbes de certains motifs, le point est brodé par-dessus deux carreaux pour donner un long point (figure 4).



Le point de piqûre est représenté sur les diagrammes par une ligne pleine ou pointillée, répétée à la droite du symbole de la couleur à utiliser.



Le point devant
On perfore en ligne le tissu dessus et dessous et le fil apparaît en traits discontinus.




Le point arrière
On perfore alternativement le tissu dessus et dessous.
Après un premier point de devant, l'aiguille ressort une longueur et demie plus loin avant de revenir d'une longueur sur l'espace sans fil.




Le point de tige
On travaille de bas en haut.
Le fil est fixé à l'extrémité de la ligne à couvrir.
On pique à nouveau l'aiguille quelques millimètres plus loin et on la sort en redescendant à peu près au milieu entre le point d'entrée et le point où est fixé le fil.
On pique l'aiguille quelques millimètres en avant, pour ressortir à mi-chemin entre l'entrée et le point précédent.
Et ainsi de suite.
Si la ligne à couvrir est courbe, on tire l'aiguille vers l'intérieur, serrant un peu plus les points.




Le point de Holbein
Brodez des points de devant, de droite à gauche, en suivant le contour de la forme.
Chaque point doit être de la même longueur et respecter les mêmes intervalles (figure 1).
En bout de rang, retournez l'ouvrage, et brodez en arrière par-dessus le rang précédent, en remplissant les espaces avec un autre rang de points avants réguliers (figure2).
Soulignez un bloc de points de croix en brodant des points avant alternativement horizontaux et verticaux (figure 3).
Le point de Holbein doit former une ligne continue.




Le point coulé
On se sert de deux aiguilles.
Avec la première, on fait sur le dessin un point devant allongé et lâche.
On pique la seconde aiguille au milieu du premier point, puis on réalise un surjet en la passant de haut en bas sous chaque point de devant, sans prendre le tissu.



Le point de poste
Le point de poste est utilisé plus spécialement pour la réalisation de fleurs et de feuilles de petites dimensions.
On travaille de bas en haut et du dessous vers le dessus.
On sort l'aiguille à la base du dessin pour la repiquer au sommet et la ressortir au point précédent de la moitié seulement de sa longueur.
Le pouce de la main gauche posé sur le chas, avec l'autre main on tourne, dans le sens opposé aux aiguilles d'une montre, le fil autour de la pointe de l'aiguille autant de fois qu'il faut pour couvrir l'espace de tissu entre les deux piqûres.
Ramenant le pouce gauche sur les spirales formées, on fait passer à travers leur enroulement l'aiguille et le reste du fil.
On pique au sommet du dessin avant de venir repiquer à sa base et recommencer une nouvelle série de spirales.




Le point de sable
On travaille de droite à gauche en point arrière, espaçant chaque point selon le motif à exécuter sur le fond que garnit le point de sable.
La disposition obéit à une double sujétion : rester parallèle aux contours du motif et placer les rangées de points en quinconce.
Serré en biais, il est dénommé point de grille.




Le point d'armes simple
On superpose deux points de sable en réservant un espace suffisant entre chaque point pour que la rangée suivante soit disposée en quinconce.
Brodé avec une grosse aiguille et les deux points fortement serrés, l'intervalle entre chaque point donne l'impression d'un jour; le point d'armes simple est alors dénommé point belge.




Le point de Paris
On prend une grosse aiguille et un fil fin que l'on passe plusieurs fois dans les mêmes trous en serrant fortement, d'où formation d'un jour.
On exécute le point de haut en bas sur la ligne du dessin, réalisant deux points de piqûre l'un sur l'autre, en veillant à piquer l'aiguille et à la ressortir dans le même trou.
On repique une troisième fois et on ressort à gauche de la ligne du dessin au niveau du dernier point, pour enfin repiquer dans ce point et ressortir en avançant.




Le point natté
On travaille en points de tige obliques constituant une suite de triangles disposés verticalement.
Le second point qui descend de gauche à droite est arrêté un ou deux millimètres plus bas que son intersection avec le premier point dirigé de droite à gauche.
Il est à son tour coupé par le nouveau point de droite à gauche.
Le point de natté sert en particulier à l'exécution des coeurs de fleurs.




Le point de passé plat
Le plus courant des points de lancé.
On pique l'aiguille sur l'un des bords du dessin pour la ressortir sur le bord opposé, de manière à couvrir le dessin d'une succession de points régulièrement couchés à plat les uns à côté des autres, en ligne droite ou oblique (on distingue ainsi le passé droit et le passé oblique).
On peut coucher la moitié des points vers la gauche et l'autre vers la droite, leur point de rencontre constituant la ligne médiane.
Dans le cas d'un pétale, on peut ne broder que le contour à points de longueur inégale; dans ce cas, on parlera de passé évidé.




Le point de passé remordu ou empiétant
On pique l'aiguille entre deux point de la rangée précédente, l'espace nécessaire, d'un millimètre au plus, ayant été ménagé pour ce faire, en travaillant toujours du haut vers le bas.
La seconde rangée est plus claire que la première, ce qui nuance et ombre le motif, d'où le fréquent usage des dénominations passé nuancé ou ombré.




Le point de boulogne
On le réalise de droite à gauche et de haut en bas afin de couvrir les contours d'un motif ou les bords d'une application.
Ayant commencé par fixer une mèche de soie à l'extrémité de la ligne à couvrir, on le laisse flotter.
Puis, avec une seconde aiguillée faite d'un brin de soie (par exemple), on fixe la mèche au moyen de petits points de surjet droits, régulièrement espacés et distants de deux à trois millimètres au moins.
Arrivé en bout de ligne, on transperce le tissu pour fixer à l'envers ce qui reste de la mèche.




Le point de vous et moi
On prend deux aiguilles.
Partant en haut du dessin, on ramène le fil vers le bas, où on le fixe avec un point de Boulogne en allant de droite à gauche.
Ensuite on ramène le fil vers le haut et on le fixe de même; et ainsi de suite.




Le point de chausson
On fixe le fil par un point arrière oblique.
L'aiguille ressort à gauche de sa base; elle est ensuite repiquée en haut d'une oblique qui arrive à la même hauteur que le premier point.
Elle ressort horizontalement un peu à gauche, puis en bas toujours obliquement.
Le nouveau point en oblique ascendante part de nouveau à gauche de la base de l'oblique précédente, à l'aplomb de l'arrivée du second point.




Le point d'épine
On travaille verticalement de haut en bas.
L'aiguille sort d'envers sur endroit.
Deux mouvements symétriquement opposés permettent de réaliser ce point.
Le fil dirigé obliquement vers la droite étant maintenu par le pouce gauche, on exécute un point devant biaisé en piquant l'aiguille à droite deux à quatre millimètres sous la sortie du fil et en la ressortant un peu plus bas inclinée vers la gauche.
Le fil passe sous la pointe de l'aiguille.
On fait exactement la même opération à gauche.




Le point d'arête
On le distingue du point d'épine par le seul fait de poser l'aiguille en oblique et non verticalement.
Le fil sort à gauche, maintenu par le pouce gauche.
On repique à droite à la même hauteur.
L'aiguille ressort entre les deux points de trois à quatre millimètres plus bas.
La pointe de l'aiguille, en passant par-dessus le fil, forme une boucle.
On pique l'aiguille perpendiculairement à la sortie du fil, au ras de la boucle, pour ressortir en biais à gauche dans l'alignement de la boucle.




Le point d'ombre
On se retrouve avec un grand point de chausson dont les sommets se touchent.
Appliqué à l'envers d'un tissu transparent, il donne du relief et une légère opacité au support.
Afin d'être le plus régulier possible, veiller à agrandir les points dans les parties convexes et à les réduire dans les parties concaves.
Le point d'ombre est l'un des points les plus utilisés pour la lingerie de table.




Le point de bourdon
Pour la broderie de blanc, on réalise au préalable un bourrage au point devant; la couleur n'en demande pas nécessairement.
L'aiguille piquée en bas, le fil remonte en points lancés et l'on repique en haut.
Le fil revient par-dessous et l'aiguille ressort à côté du premier trou.
Les fils doivent se toucher et rester parallèles et verticaux.
Le point de bourdon est, par excellence, un point de finition et de lingerie de table ou de corps.




Le point de feston
On travaille au point lancé, mais là où l'aiguille ressort sur la ligne représentant le bord du feston, on maintient le fil sous la pointe de l'aiguille pour former un noeud.




Le point de grébiche
Ce sont des points lancés de longueur croissante et décroissante.




Le point de chaînette
Allant de droite à gauche, on exécute un point arrière, mais on glisse le fil sous la pointe de l'aiguille avant de la tirer.
L'ayant tirée, il reste sur le tissu une petite boucle que l'on fixe en repiquant l'aiguille à l'intérieur de la boucle contre la sortie du fil.
On ressort un peu plus loin, le fil sur la pointe de l'aiguille. Et l'on enchaîne.
Il est recommandé de laisser le fil assez flou pour donner du relief.
En dirigeant l'aiguille obliquement une fois à droite, une fois à gauche de la ligne du dessin, on obtient une chaînette oblique.




Le point de bouclette
On fixe le fil à la base du motif, puis, allant de droite à gauche, on pique l'aiguille à côté du point de sortie du fil pour la ressortir à la pointe du motif, une feuille ou un pétale par exemple.
On tire l'aiguille par-dessus le fil.
Une boucle s'est formée à la pointe de laquelle sort le fil; on repique l'aiguille au-delà de la bouclette, formant ainsi un point à cheval.
On coupe ensuite la boucle à la hauteur souhaitée.




Le point de noeud
On sort le fil d'envers sur endroit, puis on forme une boucle à plat sur le tissu à l'intérieur de laquelle on glisse l'aiguille.
On tire l'aiguille en maintenant la boucle avec le pouce gauche et l'on repique, ou bien près de la sortie du fil si l'on ne fait qu'un noeud, ou plus loin si l'on a une série de plusieurs noeuds à faire.




Le point lancé
Il sert à recouvrir chaque trait du dessin à l'aide d'un seul point devant.
Dans la mesure où seul le contour est indiqué, c'est à la brodeuse d'imaginer la position de ses points, d'où la difficulté.




Le point Richelieu
On réalise le feston.
Puis on récoupe le tissu par l'intérieur au bord du feston.
On en borde les oeillets et les brides.
Pour l'oeillet, on sertit le rond de petits points devant en soulevant un seul fil de tissu entre chaque point.
On agrandit ensuite le rond à l'aide des ciseaux ou d'un poinçon, puis on cerne le trou au point de cordonnet.




La broderie anglaise
C'est l'inverse du Richelieu.
On découpe d'abord le tissu et le point de broderie sert à cacher le bord replié en dessous.
On cerne le motif, oeillets et feuilles, au point de cordonnet.




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